samedi 23 août 2014

TECTONIQUE DES PLAQUES

TECTONIQUE DES PLAQUES

La Terre sur laquelle nous vivons et telle qu’elle nous parait est une planète et éventuellement la seule vivante de tout le système solaire. Elle a commencée à être étudiée par les scientifiques il y a fort longtemps. Âgée d’environ 4.5GA elle est la principale matière d’étude de la géologie, vu que la compréhension de tout ce qui peut être dit sur sa nature est vague, son origine, son évolution,… la géologie a eu une place importante en sciences pour expliquer et explicité tous les détails qui peuvent prêter à confusion.
C’est juste pour question d’éclairage sur l’aspect extérieur de la terre qu’est rédigé cet article titré « Tectonique des plaques » à titre informatif bien que cette notion est trop vaste et demande d’assimiler bon nombre des leçons du cours de géologie générale. La terre à l’origine étant concentrée en un seul bloc, au fur et à mesure que les contraintes augmentèrent il eut dissociation entre les pôles : pole unique (Afrique et Amérique du sud)   « déplacement apparent et commun » jusqu’au Trias, «déplacement individualisé » à partir du Jurassique, dissociation actuel des pôles, donc on a le PANGEA (jusqu’à  250 MA) l’évolution du GONDWANA  (180 MA à l’actuel) et la situation actuelle.
La mobilité horizontal de la lithosphère a été argumentée et évaluée à partir d’observations géophysiques sur des échelles de temps de millions d’années (cinématique finie) et les mesures géodésiques (intervalle de temps plus cout et plus ou moins régulier) et actuellement le système le plus utilisé repose sur l’exploitation des satellites GPS (pour Global Positionnig Systèm) constitué d’un réseau de 24 satellites géo référencés.
La Terre comprend le noyau interne, le noyau externe, le manteau inférieur, le manteau supérieur et la croute terrestre dans laquelle on rencontre la lithosphère, qui sont les parties constitutives de la Terre et les mouvements internes qui s’y déroulent font à ce que les continents soient tels que nous les avons aujourd’hui comme stipulait le géophysicien A. WEGNER au début du 20e siècle en se basant sur la similitude des tracés côtiers ( cas de l’atlantique N,S), la répartition des restes d’organismes vivants ( fossiles ) et la correspondance des structures géologiques pour ses observations .
La question posée : « quel est le moteur de ces mouvements des plaques ? »
Les théories sont émises pour ça :
Théorie de la tectonique des plaques
Entre 1968 et 1971 deux physiciens J. MORGAN et X. le Pichon mettent au point la théorie de la tectonique des plaques basées sur une meilleure connaissance de la structure interne de la Terre ; planète vivante possédant des sources internes d’énergie impliquant des mouvements de matière à grande échelle notamment au niveau du manteau et du noyau externe. De là on a la manifestation de la dynamique interne de la Terre avec comme phénomène : les mouvements des masses continental, les séismes, le volcanisme ; qui mettent en jeu des énergies énormes permettant ainsi de réguler l’énergie interne de la Terre, l’empêchant ainsi de s’échauffé et à la longue de se volatilisé.
Les bases de cette théorie :
Depuis le 20e siècle on a assisté à un développement rapide de la géophysique sous-marine permettant une meilleure connaissance des domaines océaniques notamment la mise en service des bateaux sondes, des sous-marins et des bathyscapes
  

2 notions sont à la base de cette théorie : la notion des plaques et celle des fonds océaniques
La notion des plaques qui résulte de l’examen de la répartition des séismes à l’échelle mondiale qui donne une image précise de la surface de la Terre, constituée d’un certain nombre des plaques épaisses de 100 à 150 km donc de la croute et d’une partie du manteau supérieur ; on les appels plaques lithosphériques. Rigides inférieur ou égales à 1kbj et à leur périphérie se localisent et limitent les déformations de la partie externe de la Terre
Les limites : -limite supérieur = surface topographique
-limite inferieur = limite de fusion partielle du manteau appelé HLVZ (pour Higly Low Velocity Zone) ou zone de faible vitesse sismique
Les plaques lithosphériques sont continentales ou océaniques selon qu’elles portent les continents ou les océans et on en compte au total 12 grandes plaques lithosphériques à la surface de la Terre
Par ordre de taille  croissante on a :
Plaque                           Types             Vitesse de direction
       
Caraïbes                 Océanique                1cm/an NE
Cocos                     Océanique                5cm/an NE
Arabie                    Continentale            3cm/an NE
Philippines            Continentale             8cm/an W
Nazca                      Océanique                7cm/an E
Amérique du sud    Continentale              1cm/an N
Amérique du nord   Continentale             1cm/an W
Inde Australie          Continentale          7cm/an N
Antarctique              Océanique       Tourne sur elle-même
Afrique                   Continentale             2cm/an N
Eurasie                    Continentale           1cm/an E
pacifique                  Océanique             10cm/an NW
       


Les frontières entre les plaques
Les limites entre les plaques sont de 3 ordres :
-Divergentes : caractérisées par un mouvement d’écartement de deux plaques
-Convergentes : caractérisées par un mouvement de rapprochement de deux plaques
-Coulissantes : caractérisées par un mouvement de deux plaques
Leurs caractéristiques
-limites divergentes zones de création de la matière et correspondant aux Rides Médio-Océaniques (RMO) où les plaques océaniques sont accrétés et gagnent en surface
-limites convergentes, zones de destruction de la matière et correspond aux zones de subduction où les plaques océaniques perdent de leur surface en s’engloutissant dans le manteau sous une autre plaque. 2 cas peuvent être considérés : Marge continental active (M C A) et Plaque océanique plongeant sous une plaque continental (A I)
  zone de collision (Z C) où il s’agit d’effondrement entre 2 plaques continentales, elles vont se déformé vers le haut et créé ainsi des chaines de montagne.
-limites coulissantes : ici les plaques glissent l’une par rapport à l’autre et il n’y a ni création ni destruction de la matière. Ainsi nous avons les mouvements de plaques avec leurs vitesses de déplacement qui actuellement est suivit avec une extrême précision grâce aux GPS.
Signalons enfin que c’est grâce au paléomagnétisme que le PANGEA (supercontinent)   qui a commencé à se disloquer il y a environ 180 MA ; a été reconstitué et que fut découvert l’origine des RMO permettant de justifier constance du volume de la terre dès sa formation jusqu’à présent.

Auteur:  (KABWE WAKUSELWA), ILUNGA WA NGOIE OLIVIER, KABACHWEZI KABASEKE, KABANGE BANZA, KABANGE NGOY KYABU, KABANGE NSHIMBA, KABANSHI KUNDA, KABILA NTALAJA, KAJ KABANGU, KAKUMBA KUNDA, Lumbumbashi 24 Aout 2014

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